jeudi 15 octobre 2009

VOL AMMAN - LE CAIRE


C’est drôle, les décollages d’avion m’endorment. Je me réveille donc lorsque l’agent de bord me dépose mon léger repas sur mes genoux. Je regarde au travers du hublot et je vois la couleur dorée du sable qui m’éblouit. Je suis impatient de retrouver l’Égypte. Je reçois mon groupe demain pour un périple de 3 semaines au pays des pharaons.

On débarque de l’avion à même la piste. Je sors et cette chaleur caractéristique qui me caresse le visage. 35celcius. Aveuglant et intense. Après les formalités de Visa et les salamalek ( « que la paix soit sur vous ») en n’en plus finir des employés de l’aéroport, je passe à la boutique hors taxes pour acheter des provisions de ce liquide que l’on ne retrouve à bon prix et en qualité qu’à cet endroit. Et j’ai nommé : le bon vin!

Il y longtemps que je me suis résigné à ne plus toucher une goutte de cette infâme chose locale qu’y se fait passer pour du vin et que l’on nomme Omar Kayem ou Sheerazade. Le souvenir des maux de tête, des grimaces et des langues sorties des braves voyageurs qui comme moi s’y sont essayés sont toujours frais dans ma mémoire!

Je prends un taxi et à l’approche du centre-ville, je ne peux m’empêcher d’être encore surpris par ce brouhaha, ces klaxons, ces voitures d’un autre âge qui circulent à 6 sur une voie de 4, ces dépassements impossibles qui feraient peur au plus hardi des Gilles Villeneuve de ce monde. Pas de doute, je suis au Caire. 18 millions d’habitants, probablement 22, la Capitale, mégapole du Moyen-Orient, Misr, Al-Qāhira. Indescriptible.

Je vais prendre une douche et préparer les derniers détails pour ce nouveau groupe. Demain, Show time !

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