lundi 19 octobre 2009

L’AMOUR A UN NOM: PHILAE


Au temps des Pharaons il y a plus de 4000 ans, la croyance spirituelle faisait partie intégrante de l’existence. Les Anciens Égyptiens ont ainsi développé l’une des religions les plus complexes et les plus élaborées que l’humanité ait connues. Chaque symbole, chaque dessin, chaque statue, les bas-reliefs, les hauts-reliefs, TOUT était empreint de signification religieuse.

Le temple de Philae est une de leur plus belle réussite. Au-delà du Temple qui est magnifique, c’est l’île en elle-même qui émeut. Le site naturel est d’une grande beauté : Palmiers, bosquets de lauriers et d’acacias, fleurs, refuge pour oiseaux de toutes sortes. Ce n’est sûrement pas un hasard s’ils y ont fait construire le refuge d’Isis, la déesse magicienne et amoureuse fidèle de son mari, le grand Osiris. Son aura dépassa les frontières pour charmer les Grecs et les Romains.

Ce n’est pas non plus un hasard si le culte d’Isis et son temple resta le dernier en activité bien longtemps après la chute des pharaons, et même après l’avènement du Christianisme. Il fallut l’intervention de Justinien en 540 pour que le Temple païen soit définitivement fermé.

En 1970, on décida de sauver le Temple menacé par la montée des eaux et de le déplacer sur une autre île plus élevée, l’île d’Agilika. En 1980, le site fut ré ouvert au public. Malgré toute cette agitation, le charme opère encore et cet endroit ne transmet qu’un seul message essentiel :

L’amour, toujours l’Amour…

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